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House Of Broken Promises ! Rien que ça !! Le trio Californien composé d'Arthur Seay (Unida, ApeSh!t) à la guitare, Joe Mora (StreetDrugs, The Adicts) à la basse et Mike Cancino (Unida, Lynch Mob) à la batterie s'est formé sur les cendres du pré cité Unida. Leur musique est composée d'un savant mélange de stoner, métal et hard rock agrémentés d'une larme de gros trash qui tache, le tout survitaminé par des riffs qui sentent bon la poussière et le désert. On s'imagine très bien au volant d'un Hummer dans le désert Californien en train de brûler l'asphalte, les hurlements de Arthur Seay dans les oreilles. En pleine tournée européenne, le groupe faisait ce soir là un détour par la capitale Girondine avant de filer vers Nantes le lendemain. Sur ce tour ils sont accompagnés des Italiens de Monolith. Formé en 2013 à Modène, le groupe sort son premier EP "Louder" en mars 2014 et son premier album en avril 2015. Les Italiens travaillent actuellement sur leur prochain effort. Il n'y a pas grand monde ce soir, mais quoi qu'il arrive de toute façon, les deux groupes ont l'habitude de tout donner sur scène, qu'ils jouent devant 4000 personnes, ou 40. Sur le coup de 21h ce sont donc les Italiens qui investissent la petite scène du Void. Ils vont faire preuve d'une très belle énergie. Ils nous présentent pour la première fois à Bordeaux les morceaux de leur album "Evenmore" sorti en 2015, et comprenant 9 titres.
Leur set s'ouvre avec "Smelly" et "You're Gone", deux titres qui vont certainement figurer sur le prochain album à venir. S'enchaineront ensuite trois morceaux du premier album, datant de 2015. "Overload", qui ouvre l'album, dynamique à souhait, puis "Kind Of Love" et "Even More". Le groupe nous rentre dedans directement avec son heavy psyché énergique. De bon augure pour la suite. Puis ils nous ramènent en 2014 avec les titres "If ?", et "The Scarred", sortis sur le EP "Louder". Le premier a une grosse intro à la basse, d'une lourdeur implacable, accompagnée par des accents orientaux à la guitare et au chant, ces détails lui donnent une grande originalité. Le deuxième est beaucoup moins fascinant malgré son chant lancinant. Mais le point d'orgue du set de Monolith sera "Cockroach". Ce titre a une façon particulière de combiner des percussions orientales (encore oui...!) avec la batterie, des guitares saturées et distordues accompagnées de musique électronique, créant ainsi une intro hyper originale qui contraste complètement avec l'arrivée du chant de Andrea Marzoli, équipé d'un voix puissante et pénétrante. Un titre qui marquera certainement l'histoire de Monolith. Le concert s'achèvera avec "Mastodon Tree", certainement gravé sur le prochain cd, que, pour le coup, agréablement surpris que nous sommes par ce groupe, il nous tarde de découvrir.
Une petite vingtaine de minutes de pause avant de découvrir les HOBP sur scène. Le groupe avait rempli la scène Valley au Hellfest en 2014, ils ont laissé un souvenir dantesque à ceux qui avaient assisté à leur set ce soir là. Forts d'une tournée européenne de 27 dates, ils sont à Bordeaux depuis la veille au soir et ont pris le temps de visiter la ville dans la journée, ce d'autant plus que Mike Cancino, le batteur du combo, est passionné d'histoire, et a donc été subjugué par la beauté architecturale de la capitale Girondine. Mais désormais c'est rock'n'roll time !! Le trio trépigne d'impatience à côté de la scène le temps que le matériel soit installé.. puis l'intro retentit et les musiciens prennent possession des lieux. Physiquement comme musicalement. D'entrée le public est soufflé par l'énergie dégagée par le groupe. Joe Mora rugit dans son micro comme un damné, Mike Cancino est tout sourire derrière ses fûts et Arthur Seay adore grimacer pour le plus grand plaisir des spectateurs. Ce dernier porte clairement le son de HOBP. L’homme est partout, et assure sur tous les fronts, qu’il s’agisse de ses riffs impeccables, de ses rythmiques acérées, de ses solos parfaits. Il est présent à tous les étages, si bien qu’on a du mal à penser que le trio ne comporte qu’un seul guitariste.
Le set démarre à 100 à l'heure avec les énormes "Blister" et "Physcho Plex", les deux titres d'ouverture du premier album du groupe sorti en 2009 "Using The Useless". Album dont nous attendons toujours le successeur, prévu pour début 2018. mais à l'occasion de cette tournée européenne les Américains nous ont concoctés une sorte de petit EP composé de 7 titres, le bien nommé "Twisted". EP dont nous avons la désagréable impression qu'il a été bricolé à la va vite à coup de deux morceaux déjà présents sur le live enregistré au Desert Fest en 2013, deux reprises (Billy Squire et Black Sabbath) ainsi que des bouts de démos et des lives ... Rien de trépidant mais manifestement il fallait avoir du matériel à vendre sur cette tournée, ce que l'on peut comprendre. Mais tout cela ne fait que abreuver notre impatience pour la naissance du second album de la joyeuse troupe prévue dans quelques mois. Mais nous ne sommes pas là pour parler d'enregistrements mais du concert de la soirée. D'ailleurs il fait déjà très chaud dans la cave du Void, et le groupe délivre une belle énergie, plus que positive.
Portés par des vocaux bien grassouillets et catchy du bassiste Joe Mora, qui remplace depuis quelques années déjà Eddie Plasciencia, les morceaux défilent ainsi sans pitié et terrassent littéralement un public maigre mais très concerné. Mora se la donne, superbement à l’aise à la fois dans son jeu de basse que dans ses vocaux (environ 2/3 des chansons). Par contre il reste ultra concentré et ne se lâchera complètement que à partir de "Twisted", joué en fin de set... Mike Cancino ne tient pas en place derrière son kit de batterie, il harangue le public sans arrêt avec ses baguettes, rigole, fait le pitre. Mais le frontman du combo est évidemment le barbu Arthur Seay, déchaîné sur les quelques mètres carrés de la petite scène : il enchaîne poses de guitar hero, grimaces, tirages de langue… Un vrai spectacle à lui tout seul. Après les deux premiers morceaux le trio s’engage sur l’imparable "Obey The Snake" et son riff presque hard rock à la AC/DC. L’affaire est déjà gagnée, et ce qui suit est juste un sprint afin de filer vers le final. Il fait déjà très chaud au bout de trois titres et nous n'en sommes qu'aux prémices de ce set. Le heavy et catchy mid-tempo "Panzram" sera suivi par deux titres que l'on découvrira sur le prochain album du trio en version studio. Il s'agit de "Creature" qui s'enchaine directement avec "The New Dystopia", titre qui sera également celui de l'album. S'ensuivra deux brûlots enregistrés pour le dernier EP du groupe dont je vous parle plus haut, titres qu'ils ont déjà joué en live maintes et maintes fois, "Twisted" et "Tornado". On ne peut même pas dire que ce sont des inédits même si le groupe vient juste de les sortir en version studio, car le public les connait déjà par coeur... Tout le monde transpire, les instruments ruissellent, et le concert s'achève sur l'inévitable "The Hurt (Paid My Dues)", présent sur le premier album du groupe en 2009 mais aussi (et surtout serais je tenté de dire) sur le single sorti en 2007 avec un autre groupe, Allemand, nommé Duster 69. Une face chacun, et un tirage à uniquement 666 exemplaires (Ça ne s'invente pas). Et le titre de HOBP sur ce single était "The Hurt (Paid My Dues)". Autant dire que le groupe revient à ses origines, et pour eux c'est comme un rituel à chaque concert de terminer par ce morceau.
Le groupe restera longtemps discuter avec le public, que ce soit au stand de merch ou autour d'un verre. Un vrai bonheur de voir des gars qui ont une carrière longue comme ça être aussi sympas, souriants et disponibles. Cette soirée était placée sous le signe du hard rock méchamment brutalisé, concassé et carbonisé par le souffle rauque du stoner. Ce binaire-là semble provenir des fonderies mêmes de l’enfer. Et enfer il y eu au Void ce soir là.... Et ce n'est pas fini car la prochaine soirée prévue par Moteur Culture aura lieu le 19.11 avec d'autres Américains, le groupe Duel, originaire de Austin. Tom Frank (guitare et voix) et Shaun Avants (Basse et voix) sont des anciens de Scorpion Child, rejoint par Jeff Henson (Guitare) et JD Shadowz (Batterie). Ils tirent leurs influences des profondeurs du bon vieux Proto Metal des années 70, menaçant et brutal. Des puristes avec un groove lourd et puissant comme on aime... Alors réservez votre soirée du 19 Novembre. On s'y croisera certainement.
Texte et photos de Laurent Robert
Merci beaucoup aux équipes du Void et à l'association Moteur Culture pour l'accréditation. Et particulièrement à Djibril.
LIEN DE LA GALERIE COMPLETE DE HOUSE OF BROKEN PROMISES :
LIEN DE LA GALERIE COMPLETE DE MONOLITH :
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SETLIST DE HOUSE OF BROKEN PROMISES :
01- Blister
02- Physcho Plex
03- Obey The Snake
04- Wraith
05- Panzram
06- Creature
07- The new Dystopia
08- Twisted
09- Tornado
10- The Hurt (Paid My Dues)
SETLIST DE MONOLITH :
01- Smelly
02- You’re Gone
03- Overload
04- Kind Of Love
05- Even More
06- If ?
07- The Scarred
08- So fresh
09- Cockroach
10- Mastodon Tree
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MUSICIENS :
HOUSE OF BROKEN PROMISES :
Arthur Seay : Voix - Guitare
Mike Cancino : Batterie
Joe Mora : Voix - Basse
MONOLITH :
Andrea Marzoli : Guitare - Voix
Max Carlos Codeluppi : Guitare
Riccardo Cocetti : Batterie
Enrico Busi : Basse
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AGENDA COMPLET DES CONCERTS DU VOID :
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