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J'avais décidé de venir à ce concert coûte que coûte. Alors lorsqu'on me propose de couvrir la soirée pour le site Muzzart, je n'ai pas hésité longtemps. Malheureusement je suis appelé par d'autres obligations et je ne pourrais rester jusqu'au bout de la soirée. Mais j'ai tout de même eu le temps (6 morceaux) de pouvoir juger de tout le potentiel du Belge d'origine Égyptienne. Quelle voix...
"Entre inflexions orientales d’une voix au registre renversant et mélodies envoûtantes, le jeune artiste flamand chavire tout sur son passage. La sortie, l’an dernier, du single déchirant « Habibi » (« mon amour », en arabe) a déclenché des flots de commentaires enamourés. Comparé à un Jeff Buckley ou un Thom Yorke imprégné de la musicale fertilité du Nil, le songwriter d’origine égyptienne de 22 ans a ouvert sa voie quelque part entre le spleen mystique de Léonard Cohen, le blues d’Oum Kalsoum et la sono expérimentale de Radiohead. Baptisé Tamino, comme le prince de La Flûte Enchantée de Mozart, par sa mère pianiste, petit-fils d’une superstar de la chanson et du cinéma égyptien (Moharam Fouad), l’ange ténébreux à l’incroyable voix de tête semble avoir déjà tout d’un grand. Immanquable !" (Communion Records)
Après avoir découvert son premier album, "Amir" ("Le Prince" en Français) je suis ressorti de cette écoute subjugué. Non pas forcément par l'instrumentalisation, mais par la voix de Tamino. Et quelle voix. J'avais donc vraiment l'intention de venir à ce concert.
La soirée commençait plus tôt par une première partie plaisante, avec la jeune chanteuse Elia. Une jeune artiste à la très belle voix, heureuse d’être sur scène mais un peu esseulée avec son Mac et ses programmes. Néanmoins son sourire, son bonheur d'être là et sa très jolie voix ont vite fait oublier ce côté épuré. Et le public lui a réserve un bel accueil rempli de sourires et d'encouragements. La petite Elia est repartie ravie après vingt cinq minutes de set. Une demi heure plus tard Tamino débutait son set devant une salle sold out, seul sur scène, avec le dernier et magnifique titre de son album, "Persephone" : il commence le titre seul avec sa fender, avant de se faire épauler par le clavier. La voix de Tamino est aussi envoûtante que sur les enregistrements studios, le temps suspend son vol. L'émotion est palpable, et j'arrive a immortaliser quelques visages des premiers rangs, touchés par la grâce. Bref changement de guitare et Tamino interprète "Sun May Shine" avant une petite pause pour saluer le public, et en Français s'il vous plaît. Car Tamino est Belge flamand, né à Anvers, et il fera quelques efforts de français à plusieurs reprises ce soir, encouragé par son public. Re-Fender pour "Cigar" et sa voix grave pour les premiers couplets du morceau. Puis rapide montée dans les aigus où il excelle aussi ! Pas facile pour moi de me concentrer dans mes photos et dans ce qu'il se passe sur scène. Ce qui me frappe avant tout c'est que les titres joués jusque là sont presque tous sur le même tempo. Ça ne m'avait pas frappé sur l'album. Le titre suivant est "Each Time", avec énormément d'accents orientaux, rappel de ses origines… J'adore. Petite parenthèse avec un changement de guitare et Tamino passe de Fender à Gibson pour jouer "Reverse", un titre de son premier EP, puis une très belle et longue version de "So It Goes" …un peu de batterie, toujours et encore des parfums orientaux puis un chant très aigu, nous démontrant toujours la palette étendue bonhomme. Malheureusement il est temps pour moi de filer... Avec regrets. Des obligations familiales m'attendent. Promis, la prochaine fois je reste jusqu'au bout...... Place aux photos.
Photos : Laurent Robert
Merci beaucoup à Muzzart et plus particulièrement à Joseffeen.
Merci beaucoup aux équipes du Rocher De Palmer pour l'accréditation. et particulièrement à Anne.
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